Bienvenue sur le site de Bourg-Argental, commune de 3 000 habitants située au sud du département de la Loire, à la croisée de l’Ardèche et de la Haute-Loire.
Au cœur du Parc du Pilat, entre Saint-Étienne et Annonay, au pied des cols de la République et du Tracol, Bourg-Argental s’enorgueillit d’un cadre de vie exceptionnel et d’un climat qui lui valent l’appellation de “portes du soleil” sur la Route bleue.
Une ville de caractère
Baignée par trois rivières, la Déôme, le Riotet et l’Argental, Bourg-Argental est membre de la communauté de Communes des Monts du Pilat.
Dynamique, elle offre à tous, habitants, résidents et vacanciers, les services et équipements propices à les satisfaire, avec une cinquantaine de commerces et plus d’une centaine de prestataires de service.
Ville de caractère, Bourg-Argental entretient les traces de son histoire médiévale et de son riche passé industriel dans le textile.
À TÉLÉCHARGER
Le plan de la ville
Retrouvez les rues, quartiers, hameaux, lieux publics, circuits de randonnées pédestres…
sur le plan de Bourg-Argental.
ALTITUDE
534 m.
SUPERFICIE
2020
hectares
2 937
habitants
296 écoliers de 2 à 10 ans
374 collégiens
41 enfants de moins de 4 ans
accueillis dans les établissements d’accueil du jeune enfant
Plus de 60 commerces
50 entreprises
industrielles et artisanales
60 associations
dont 20 associations sportives
Environ 40 services
santé, administration, public
Une dizaine d’équipements
culturels et sportifs
Un peu d’histoire…
On retrouve trace de l’existence de Bourg-Argental à l’époque des invasions celtes, environ 600 avant Jésus-Christ. D’aucuns prétendent qu’à l’époque gauloise, le village fut traversé par Jules César, via la voie romaine du Col du Tracol, pour aller affronter les troupes de Vercingétorix, retranchées en Auvergne.
Le nom d’Argental apparait dans une charte du 8 avril 744 à l’époque d’Hugues Capet, au sujet de l’acquisition d’un terrain destiné à construire un château fortifié. Il est question d’un Sieur Arastagne qui sera le premier Seigneur d’Argental. Ce château aurait été construit dans les années 1000, puis démoli vers 1595 au moment des guerres de Religion, mais sans doute rebâti, car on en possède une description dans un ouvrage de Mazon au XVIIe siècle : “Une vaste enceinte de murs renferme la chapelle, un moulin et le vieux manoir, dont quatre tourelles couronnent les angles réguliers, au centre un donjon pentagone”.
L’origine du nom “Bourg-Argental”
L’origine du nom de la commune semble provenir d’un mot d’origine gauloise “are-canto-avo” qui signifie “domaine près de la frontière”. Car, non loin de Bourg-Argental se trouve la Pierre des 3 évêques, pierre de démarcation gauloise signalant la limite de 3 territoires gaulois : celui des Allobroges (Bourg-Argental, Annonay, Grenoble, Vienne, Genève), celui des Vellaves (Le Puy-en-Velay), et celui des Ségusiaves (Montbrison, Lyon, Roanne). Cette limite a ensuite été reprise par les ecclésiastiques pour limiter les trois diocèses de Lyon, Vienne et Le Puy, d’où son nom actuel.
Une autre hypothèse concernant le nom d’Argental fait état de la belle clarté aux reflets d’argent de la rivière due à la présence de mines de plomb et d’argent dans la région.
Au Moyen-Âge, la ville comptait trois portes : une vers le Riotet, l’autre dans la petite rue longeant l’église actuelle qui était la grande rue (Rue de la Cité), enfin une troisième, plus petite, vers un chemin conduisant à la rivière.
Bourg-Argental deviendra un bailli à la fin du XVe siècle, c’est-à-dire une ville où s’exerce un pouvoir administratif et militaire ; les officiers du roi étaient ainsi basés à Bourg-Argental. Époque où des fossés, aujourd’hui disparus, furent construits.
Au XVIe siècle, Bourg-Argental subit plusieurs épisodes de peste, de telle sorte que sa population est quasiment réduite à néant. Ce siècle se termine par la destruction du château d’Argental (reconstruit ultérieurement) car il servait de refuge aux protestants.
En 1754, sous le règne de Louis XIV, le célèbre bandit Mandrin passe par Bourg-Argental.
Grâce à son réseau hydrographique et à sa position sur un grand axe de circulation, dès le XVe siècle, Bourg-Argental accueille d’abord des moulinages installés au bord des rivières puis des manufactures textiles principalement des soieries, qui offrent un revenu complémentaire à une population peu exigeante.
Les traces de l’industrie textile sont présentes à chaque coin de rue, même si les usines Jarrosson, ou Sénéclauze, ou Colcombet, anciens fleurons de cette industrie textile, ont disparu aujourd’hui.
À la fin du XIXe siècle, l’effervescence est à son maximum et en 1920, Bourg-Argental compte encore 4 500 habitants. L’industrie textile décline cependant après la guerre, à l’exception des sociétés qui ont su exploiter des créneaux d’avenir. C’est à Bourg-Argental qu’ont été produits les premiers tissus à base de fibre de verre, utilisés dans les textiles isolants à des fins militaires.
Aujourd’hui, Bourg-Argental compte encore plusieurs entreprises dans les domaines de la fabrication de pièces techniques plastique, de la mécanique industrielle, du textile,…
Vous l’aurez compris, Bourg-Argental ne peut vous laisser indifférents. Sans aucun doute, vous prendrez plaisir à découvrir son histoire en visitant ses vestiges protégés : la Maison du Châtelet, l’église et son portail, des portes anciennes, le hameau d’Argental, le château d’Argental, ou tout simplement en flânant dans ses rues où vous pourrez découvrir des trésors.